[photo] Sélection de janvier

Alors qu’en ce 8 février 2014 au soir, Tokyo est sous un manteau de poudreuse de plus de 10 centimètres et que pour cette raison, mon dîner chez Sakura et Satoshi a été annulé, je publie cette sélection de photographies du mois de janvier.


Cela commence très fort, non pas pour la qualité du cliché mais pour son modèle : un tanuki ! En entrant dans ce couloir de l’université de Gakushuin, je suis tombé nez à nez avec la bête qui dérapait sur ce sol linoleum qui n’offrait aucune aspérité pour ses griffes. Comme dans un cartoon de Tex Avery, il galopait sans pouvoir avancer, c’était sadiquement très drôle et adorable. J’ai réussi à l’approcher à moins d’un mètre mais je n’avais rien à lui offrir à manger. Je mourrais d’envie de le caresser mais je n’ai aucune idée de la dangerosité de l’animal. J’ai fini par le laisser devant les yeux écarquillés de deux femmes du personnel. Nous en avons parlé ensuite et cela restera un bon souvenir.

Plus tard dans le mois, je suis monté sur la tour Mori de Roppongi hills pour un coucher de soleil. Dans l’observatoire intérieur, il y avait un monde fou pour je-ne-sais-quel événement mais le mont Fuji s’est détaché d’une seul coup devant moi, en contrejour sur cette lumière jaune, c’était très impressionnant. Un peu plus tard, lorsque je suis monté sur le toit, il était toujours là avec des couleurs différentes. Il y avait un vent froid et fou mais cela valait la peine.

Question expositions, le mois de janvier égale Salon du chocolat à Tokyo où j’ai passé des heures, notamment à discuter avec plusieurs grands chocolatiers d’un projet que je souhaite mettre en place et qui les concerne. Il y eut aussi le vernissage de Hiraki Sawa, un vidéaste japonais. Je m’étais réjoui de la chose en voyant le carton d’invitation, mystérieux, intrigant mais elle est d’un ennui profond… ces vidéos contemplatives auxquelles on ne comprend rien…

Pour mes photographies « à la sauvette », je suis allé dans le quartier très tendance, très fringues, très jeune de Harajuku.

Enfin, Akiko m’a proposé d’aller à Ikea peu de temps après mon retour d’Egypte. Je n’avais pas besoin d’y aller car je n’avais rien de précis à acheter mais je voulais refaire quelques clichés, moins gay et plus hétéro. Akiko a adoré l’exercice ! (la série précédente)
Dans le train du retour vers Tokyo, il y a eu ce ciel incroyable, démoniaque qui me faisait pester d’être enfermé dans un wagon. J’ai dû faire la photographie derrière la vitre mais le coucher de soleil et ces nuages étirés n’en sont pas moins impressionnants.

La dernière est spéciale à mes yeux. Martine et moi lançons un petit projet de recommandations du mois à la médiathèque de l’Institut français de Tokyo pour inciter les gens à fouiller dans le fond de l’endroit. Je me suis amusé à mettre en scène différentes situations puis à travailler les clichés avec tout une série de filtres pour obtenir cet effet post-moderne. On s’est bien amusés comme cela peut se voir !

4 comments

  1. Classe tout ça.

    A la sauvette signifie sans regarder du tout ce que tu shootes, en tenant l’appareil ocntre toi sur le torse comme je t’ai vu faire plein de fois?

  2. Il est rare de te voir en scène… Et décidément les photos de rue me ravissent. Ton ciel ocre est effectivement impressionnant

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