Peut-être avez-vous déjà vu les portraits du Cambodge dans un article précédent. Je publie ici quelques photographies de ce voyage de la fin de l’année 2015.
Un retour au Cambodge donc après 8 ans, principalement pour y emmener Maman à qui j’en avais parlé auparavant parce qu’elle ne connaissait pas. (le premier voyage)
10 jours sur place pour profiter au maximum des temples autour de Siem Reap, c’est un peu le minimum pour nous qui aimons prendre notre temps dans un endroit à faire des photographies en ce qui me concerne et à peindre en ce qui concerne Maman. Evidemment, le charme a opéré, elle a adoré.
En ce qui me concerne, j’ai de nouveau profité de ces pierres millénaires ou centenaires mais avec un pincement au cœur par rapport à la masse touristique qui se déverse désormais à cette période de l’année ainsi que pour les restaurations en cours.
Moi qui ai une excellent mémoire visuelle des lieux et peux retrouver très rapidement mes repères même après plusieurs années, dans Ta Phrom ou Beng Mealea par exemple, j’étais perdu ! Le côté aventureux et vierge se perd au fil des jours car des murs entiers sont reconstruits et on ne peut s’en approcher ou pire, des passerelles en bois sont construites forçant les gens à s’agglutiner tous au même endroit… je sais bien qu’il faut les protéger pour éduquer les touristes aux manières éhontées mais tout de même, pour Beng Mealea, le choc a été terrible. Tellement terrible que, avant de partir, j’ai enjambé la balustrade pour discuter avec une femme qui s’occupe de la sécurité pour lui demander de nous emmener dans les recoins que j’avais adorés. Nous y avons fait de l’escalade, parfois très périlleuse, mais Maman a suivi sans problème. Il me fallait cela pour ne pas quitter Beng Mealea une boule au ventre tellement ma première visite – huit ans auparavant – m’avait marquée et procuré des impressions sur lesquelles je voulais rester.
Cela m’a amené à décider qu’il valait mieux rester sur des souvenirs qu’on pouvait avoir d’un lieu touristique qui nous a marqué plutôt que de retourner le voir 10 ans après et constater les « dégâts »… Maman qui connaît très bien l’Inde pour y être allée plusieurs fois il y a presque 30 ans ne doit surtout pas y retourner de peur de voir un pays métamorphosé qui ne correspond plus à ce qu’elle a en tête et que les souvenirs ont embelli.
Bien sûr, je me suis délecté de Bayon, mon temple adoré et Ta Phrom au petit matin – arriver à 7h est aussi magique.
Tous les deux sur la moto de location, nous avons fait presque 200 kilomètres dans tout le complexe d’Angkor, dans la campagne et dans Siem Reap. Un moment canon !
Photographies prises avec l’iPhone 6, le RX100II et le D800.