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La journée fut longue mais riche!
Réveil aux cors de la radio japonaise à 6h après m’être couché à 3h pour finir les préparations. Les yeux ont particulièrement du mal à s’ouvrir. Mais bon, l’avion étant à 11h, l’aéroport étant à 60kms, cet horaire matutinal n’est pas trop tôt. De plus, il y a suffisamment de choses à penser, à faire en raison de cette absence de 15 jours que me réveiller 5h (5h?! 😯 ) avant le départ – enregistrement 2h avant aussi – n’est pas de trop, surtout avec les 1h40 de transport jusqu’à Narita. L’expédition quoi! Et après j’ai une journée de… voyons… 24h non stop… une bonne journée quoi! 🙂

Bref, la douane, l’immigration et enfin, l’avion pour Hanoi. Ah Vietnam airlines aux hôtesses à l’uniforme inspiré du costume vietnamien (ao dai)… ce rouge lie (serait-ce « lit »?) de vin profond… [sob]. Bon d’accord, elles ne sourient pas beaucoup mais elles sont tellement agréables à regarder qu’on sourit pour elles. Le déjeuner vers 15h – heure japonaise – est plutôt fade et présenté comme sur toute les autres compagnies: industriellement. A croire qu’il n’y a qu’une compagnie sur terre qui a imposé son lobbying. Mais prendre l’avion, avoir ses boissons et son repas servis par de grandes femmes sveltes soigneusement sélectionnées, en uniforme – malgré le cliché, le machisme sous-jacent de cette remarque – c’est quand même bien agréable. Bon…
5h plus tard, après plusieurs verres d’eau permettant d’affronter le dessèchement corporel de la pressurisation en plus de la climatisation habituelle, j’arrive à Hanoi. 33 degrés. Cool! un peu plus qu’à Tokyo. Il est 14h30 heure locale. J’aurais voulu la sortie de l’aéroport plus rapide en raison du peu de temps dont je dispose mais le passage de l’immigration – au moment où il y a le plus de monde bien sûr… – et les bagages à récupérer « Ah mon bon monsieur, les bagages du vol de Bangkok ne sont pas encore arrivés, il faut attendre », je suis resté dans la zone internationale un bon moment. Je me suis toujours demandé où était cet endroit. C’est vrai quoi! Prenez l’ambassade du Congo au Canada (c’est quoi ces choix de pays?), c’est territoire congolais. La zone internationale? territoire terrien? Oui, bon, 1h à attendre, à n’avoir rien d’autre à faire pendant tout ce temps, il faut bien s’occuper… Enfin sorti, il faut trouver la consigne pour y laisser ma valise pour la journée puis prendre le minibus pour le centre ville (2$) Une expérience amusante. 🙂 On attend le bon vouloir du chauffeur. « Attendez 15min! » (enfin le « attendez » est en trop…) et au bout de 30, il est toujours assis devant son van, à lire son journal, à fumer sa cigarette. On attend. Un avion (en retard?) afin de rentabiliser le minibus… D’un signe de tête, il me fait comprendre qu’on peut partir et me voilà au milieu des vietnamiens qui crient dans leurs téléphones qui n’arrêtent pas de sonner, pour un trajet d’une heure, jusqu’aux bureaux de Vietnam airlines. Sortir de l’aéroport => centre ville = la moitié du trajet Tokyo – Hanoi… ok… Quand on reste dix jours, ce n’est pas gênant. Quand on reprend un autre vol le soir même, le sentiment d’avoir perdu de temps est bien là !

La densification urbaine se met en scène derrière les vitres du bus. Je retrouve mes images d’il y a 5 ans. Les rizières autour de l’aéroport avec les cultivateurs courbés en habit typique, le chapeau conique en paille, les boeufs… puis les habitations, les deux roues, les voitures dans tous les sens. L’émotion est forte. J’adore ce pays! J’adore cette partie de l’Asie! 5 ans après, des changements? Oui, des constructions modernes/lotissements aux allures traditionnelles poussent tout autour de la capitale. Ainsi que des buildings très hauts qui se ressemblent tous comme deux gouttes d’eau.
Affreux? Atroces? Ce n’est pas aussi simple… la vie des vietnamiens s’améliore avec l’habitat. Les conditions de logement changent entièrement. On passe de l’insalubre au vivable, à l’eau courante. Certes il pourrait y avoir une politique urbaniste plus respectueuse de l’histoire, plus soucieuse du patrimoine immobilier mais que dire? que faire? Préservez une façade pour construire derrière en renforçant prend beaucoup plus de temps que de tout démolir et reconstruire, donc moins coûteux. C’est comme cela.

A la sortie du bus, je retrouve rapidement mes repères! La poussière, le bruit, l’anarchie routière, les klaxons et les rues que j’ai parcourues 5 ans plus tôt. Ca n’a pas changé! Je suis très ému de retrouver cette ambiance. Toutes ces allées-venues, tous ces bruits (les habitants des grandes agglomérations vietnamiennes sont de fantastiques dormeurs! 😯 ) font le charme de cette ville que j’adore. Bonheur.[flashvideo width="480" height="360" filename="video/09_23_Canon70_Film25.flv" /]

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Je souhaite retourner dans le quartier nord, le plus authentique et je reconnais sans problème. Je passe vite fait dans le supermarché – où j’étais allé il y a 5 ans – pour acheter des souvenirs, de la nourriture typique avant de tomber sur un marché. Il fait malheureusement déjà bien sombre et il est difficile de prendre des photos. Ah ces marchés sud-asiatiques aux gueules fabuleuses, aux odeurs fortes, dans des petites rues crasseuses, sans aucun système de réfrigération pour la viande, le poisson… encore du bonheur. Oh des nems! Je ne peux pas résister! J’aime trop ça! Encore du bonheur… en rouleau ce coup-ci!

Photos des rues de Hanoi:

Je continue vers le nord, attiré par des lumières et des bruits. Je tombe en pleine fête où il règne une ambiance chaleureuse. Le bonheur continue… stands, enfants joyeux, tambours, danse du lion… Cette balade m’emmène de surprise en surprise.

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En fait, je suis à la recherche de la rue Cha ca où se trouve le restaurant Cha ca La vong qui m’a été recommandé par Bruno qui a vécu à Hanoi plusieurs années, peu de temps avant mon départ. Je découvre un endroit familiale qui sert un poisson frit accompagné de légumes, nouilles, feuilles parfumées, soupe, cacahuètes. Entouré de locaux, je les imite car on prépare son plat soi-même. Le bonheur ne s’arrête plus… Il s’agit en fait d’un des plus vieux (le plus, comme le mentionne la carte?) restaurant de la ville. Tellement fameux qu’il a donné son nom à la rue! Ravi, je redescends vers le sud, en retrouvant le quartier des marchants de soie, la cathédrale kitsch et crade St Joseph malheureusement plus éclairée car il est 20h passé. Je continue vers les bureaux de Vietnam airlines pour prendre un taxi qui m’emmène à l’aéroport. Sans encombre, je prends mon vol de nuit (23h35) pour ma prochaine escale: Paris.

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