– Ladies & Gentlemen, we are now starting our descent to Ho Chi Minh city. Please return to your seat and make sure your seatbelt is properly fastened.
Je ferais bien la version vietnamienne mais je ne m’en souviens pas… 😛
L’avion atterrit à 7h du matin à Saigon, à l’heure. Je viens dans le sud du pays pour la première fois. Je découvre un aéroport flambant neuf. Ca brille! Le contraste avec la ville elle-même est amusant. Le contraste est aussi fort avec la veille et CDG… Je sors très rapidement. C’est fluide et ça fait plaisir. Comme je ne connais pas, je préfère prendre un taxi jusqu’à mon hôtel réservé par téléphone, quelques jours avant mon départ du Japon. J’avais épluché le Routard pour le trouver. Le descriptif m’a interpellé ainsi que le quartier. Il se trouve en fait à Cholon (quartier chinois) qui semble valoir le détour.
– Une grande bâtisse de 8 étages en plein Cholon. […] Tout le confort. La terrasse n’a rien à envier à celle du Rex [un quatre étoiles]. Vue sur les toits de Cholon.
Je suis aussitôt replongé dans l’ambiance vietnamienne. Vraiment j’adore! La fenêtre grande ouverte – je reviens enfin à une température vivable! (30°) – je souris à tout ce bruit, cet éclectisme, cette gentille anarchie motocycliste. Je suis de retour! Le trajet est rapide. L’aéroport de Ho Chi Minh est bien plus proche du centre que celui de Hanoi. Nous sommes cependant obligés de nous arrêter au milieu des embouteillages. Embouteillages de deux roues bien sûr. A ces moments-là , il me faut fermer la fenêtre et mettre mon pull devant mes voies respiratoires: la pollution est très importante et il est souvent difficile de respirer. D’ailleurs, de nombreux conducteurs portent un masque pour se protéger des gaz d’échappement et de la poussière. Il faut dire qu’avec trois millions de motocycles dans la ville intra-muros, l’effet est garanti, surtout vers 8h30 du matin, au moment de l’heure d’affluence.
J’observe l’architecture qui défile devant moi. Je ne peux m’empêcher de comparer avec Hanoi. L’ambiance me paraît légèrement différente même si on reconnaît le Vietnam. Le quartier chinois étant à « l’autre bout » de la ville, j’ai le temps de m’imprégner de l’ancienne capitale. Nous finissons par arriver à l’hôtel Arc-en-Ciel (si, si, il s’appelle bien comme ça!) Tout est quasiment perpendiculaire ici – on perçoit le réaménagement récent – contrairement à Hanoi où les petites rues dévient dans tous les sens. J’arrive un peu trop tôt pour le check-in mais on me donne tout de même ma chambre sans supplément. Bravo pour le service, je reviendrai les gars! Je pose mes affaires, enfin le groom pose ma valise à l’emplacement prévu dans ma chambre, je passe sous la douche pour me débarrasser des restes de pressurisation aérienne et malgré la fatigue pars me promener aux alentours.
Il y a en fait beaucoup de choses à voir. Des temples, des marchés, des pagodes, une église… sans mentionner les rues et ses dizaines et dizaines de commerces, toujours regroupés selon le même type de produits ou de service: les fêtes, les plaques métalliques (toutes les tailles!), les ustensiles de cuisine, les courroies, l’encens, les chapeaux… c’est très amusant. Comment le Vietnamien achète-t-il? consomme-t-il? Il va dans un magasin par habitude parce qu’il connaît le propriétaire? Il fait une dizaine de magasins (ou plus!) pour comparer les prix et achète là où c’est moins cher? Il faut avoir du temps! Comment? Aucune idée! Toutefois, le sentiment d’intimité est marqué ici. Non seulement il y a beaucoup de « petits » magasins de propriétaires privés mais en plus, il y a toujours foule devant et dedans. La famille occupe une grande partie des personnes présentent mais aussi des gens (clients) qui semblent avoir des rapports amicaux avec les négociants. Cela donne une atmosphère très chaleureuse typique, très agréable dans la plupart des rues.
Je vois un marché! Hop! j’y entre sans hésiter. Les marchés sont des endroits parfaits pour capter et photographier un pays! Les légumes et fruits partout, les viandes non réfrigérées… Tout est là . Je flâne.
Un peu plus loin, se trouve le temple Thien Hau dédié à la déesse protectrice des navigateurs. L’endroit est très impressionnant. Les encens en spirale enfume cet endroit très vivant. Beaucoup de visiteurs viennent y prier et rendre hommage à la déesse ou un peu plus loin, celle de la Fécondité. Les fidèles ont plusieurs bâtons d’encens – parfois immenses – qu’ils déposent deci-delà sur les autels. J’y reste aussi un bon moment pour observer le défilé des locaux et leurs rituels.
Je poursuis ma route vers l’église Saint-François-Xavier, aussi appelée Cham tam, en profitant des rues. Le spectacle est permanent. Tous les 10 mètres, des choses à voir, à observer, à comprendre. Par terre, devant, derrière, les façades, en hauteur… je suis euphorique.
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L’église très kitsch n’a que peu d’intérêt. A la sortie, un homme m’interpelle:
– Mougnia mougnia mougnia.
– Euh… c’est à quel sujet?
– Mougnia mougnia Francé…
– Ai-je cru distinguer « français »?…
Je mets bien 30 secondes à comprendre que l’homme me parle dans ma langue maternelle mais que je ne distingue aucune mot dans son élocution. Il articule très peu et son accent à couper au couteau empêche toute compréhension. Je suis pourtant blindé pour comprendre les asiatiques qui me parlent en français mais là , définitivement, je n’y arrive pas. Je m’éloigne un peu honteux…
J’arrive ensuite au marché Binh Tay dont l’atmosphère me saisit aussitôt que j’y pénètre. Encore un lieu très riche. Il s’agit d’un marché couvert, assez vaste, avec un bâtiment central construit autour d’une cours puis, des annexes de chaque côté. Là encore, je retrouve l’organisation thématique des boutiques. Il en va de même pour la partie restauration. Je la parcours rapidement afin de voir ce que les différentes cantines (restaurant serait exagéré) proposent et finis par m’installer à celle où je peux manger des nems. Des nems, encore! Baigné dans l’environnement, je suis au milieu des autochtones et des mendiants. Je me contente de nems ne sachant quoi prendre d’autre. Et puis ils sont corrects mais pas fameux. Je peux toujours aller ailleurs. Je repars vers le centre de cet ensemble commercial et se faufile devant moi une femme qui porte deux plateaux ; un rempli de salade et d’herbes, un autre de galettes jaunes. Je la suis aussitôt. Le principe est en fait assez simple: les restaurateurs prennent les commandes des commerçants. La femme les dépose justement rapidement dans la zone des couvres-chefs avant de repartir vers ses fourneaux. J’en profite pour découvrir les raccourcis de l’endroit en la suivant. J’arrive, avec elle, devant ce qui semble être davantage une maison qu’un restaurant dans une rue derrière le marché. Une rue… Dans la petite cuisine (environ 4m²), les femmes coupent la salade et les herbes à même le sol. Enfin il doit bien y avoir une nappe ou une toile cirée mais je n’en suis pas persuadé. Juste devant l’entrée, une femme assise devant un brasero, son bébé sur le bras gauche, prépare les galettes qui sont en fait composées d’oeufs (ne me demandez pas quel type!) et remplies de viande, crevettes, pousses de soja… (on les appelle les crêpes à la vietnamienne ou encore banh xeo.) Je me fous des conditions sanitaires et réussis à en commander une à l’aide de grands gestes car il ne parle que vietnamien. Je m’assieds sur la minuscule chaise en plastique, devant la table – en plastique elle aussi, sorties spécialement pour moi après avoir négocié le prix. J’ai l’impression de jouer à la dînette et dois écarter les jambes pour parvenir à m’approcher de mon assiette. Tout le monde me sourit. Les enfants de la famille viennent voir la curiosité de l’année qui s’est installée devant chez eux. Les passants se retournent plusieurs fois comme pour s’assurer qu’ils ne rêvent pas en voyant un occidental là . Il faut dire qu’il n’y a que moi qui suis capable d’essayer ça dans un tel endroit dans une telle rue. Mais j’ai l’impression de faire plus ou moins comme un local et cela me satisfait plus que tout!
J’enroule des morceaux de galettes dans des feuilles de salade complétées par des herbes en foison et déguste le tout après l’avoir trempé dans du nuoc mam. C’est très bon! Il y a plein de choses dans ce plat. De plus, je suis en fait abrité de la pluie, à ma « terrasse ». Cette période de l’année est celle de la pluie. Assis, savourant mon repas, je regarde les gens courir sous l’averse. Elle s’arrête peu de temps après que j’ai fini. J’espère qu’il en sera ainsi pour les jours à venir: des ondés rapides qui partent aussi vite qu’elles arrivent.
Je sors du marché et suis abordé par plusieurs cyclo-pousse qui me proposent des destinations avant de savoir où je veux aller. Or je cherche une pagode qui me semble assez loin. L’option cyclo-pousse me parait intéressante et amusante. Voilà un moyen de transport que je n’ai jamais essayé.
– You know the Giac lam pagoda?
– Yes I know! I know. (Les Vietnamiens ne sont pas contrariants… ils disent toujours oui!)
– How much? (Oui, oui, je sais… mais bon, marchander avec un Saigonais dans une langue qu’il baragouine, autant faire simple et direct.)
– 5$.
– What?! No way! Je commence à partir.
– Ok! ok! 4$.
– 20.000 dongs. (1.25$) Je me dis qu’il faut tout de même favoriser la monnaie locale. Pour négocier, il faut être sûr de soi et il se trouve que je n’ai aucune idée des prix pour le moment puisque je suis sur place depuis environ 7 heures. D’expérience, je sais que le prix proposé aux touristes est entre 50 et 80% plus cher. C’est d’ailleurs proportionnel à la nationalité de la personne à piéger. Les japonais qui par nature ne négocient pas subissent les prix les plus hauts, puis viennent les Américains puis les Européens. Comment distinguent-ils ces derniers?
– No, noooo! Far! far! You want to go to Thien Hau temple?
– No, I want to go to Giac lam pagoda.
– Ok! 50.000 dongs. (3.10$)
– No! Je fais de nouveau mine de partir.
– Ok! ok! 35.000 dongs. (2.17$)
– Ok! let’s go!
Excité, je monte sur l’engin. Il penche l’avant pour que je puisse grimper puis monte à son tour. Nous partons nous mêler à la masse de la circulation. Sensations! J’ai l’impression d’être au contact de la circulation. La position basse, sans rien devant soi qui protège (guidon, pare brise…) rend l’expérience très impressionnante. Je peux toucher les voitures, deux roues, piétons qui passent devant moi, voire frôlent le cyclo-pousse.
La pagode se trouve effectivement assez loin et il faut pénétrer une petite rue dont l’entrée est signalée par une porte pour ceux qui savent lire. Le décor change aussitôt! Je suis plongé dans un Ho Chi Minh déconnecté du tourisme. La rue est plutôt pauvre et j’aurais eu beaucoup de mal à la trouver seul. Mon chauffeur s’arrête au bout de l’allée après avoir zigzagué entre les défauts de la rues plus d’une fois… La pagode est devant moi.
– I wait.
– No, no. It’s okay. I can walk.
– No, no. Far. Very far. I wait.
– No, really, No need. It’s okay.
– I wait!
Le bâtiment est très agréable, typique et habité. Quelques moines s’y trouvent mais aussi des gens qui semblent y habiter. Qui sont-ils? L’ensemble est vaste et composé de plusieurs annexes avec des cours. Autour de la salle principale avec l’autel principal, se trouve au nord, à l’est et à l’ouest (l’entrée est au sud) des salles ou logements construits aux-même autour d’une cour. Cette dernière est très agréable, souvent avec un point d’eau et des plantes. Ici, on prend son temps. Dans une des salles (salle de prières, salle à manger?) deux moines nettoient le sol. L’un deux m’apostrophe, avec un accent prononcé:
– Vous êtes français?
Merde, ça se voit tant que ça?! A moins que ce soit le Routard à la main! Il continue:
– Oui. Il y a eu beaucoup d’eau avec pluies.
– Oh?! une inondation à cause de la pluie?
– Oui, oui. Saison des pluies. Beaucoup de pluies.
A y regarder de plus près, le sol est effectivement couvert d’une fine couche terreuse dues aux écoulements.
– Oui, oui, de l’eau ici. Il me désigne la mi-hauteur de son mollet.
– Ah oui… 😯 impressionnant. Pas trop de problème?
– Non, non. C’est habitude. dit-il avec le sourire.
La cour nord est très différente. Très colorée et en extérieur, j’ai l’impression d’être dans un petit parc. Les statues kitschissimes de divinités éblouissent de propreté et de leur coup de peinture fraîche. Cela m’amuse. Plus loin, détachée, une salle funéraire contient de nombreuses urnes dont certaines ont une image de la personne qui y repose et certaines sont mêmes derrière des vitres. Castes? Rang social?
Je reprends la petite rue par laquelle je suis arrivé. Le cyclo-pousse en a eu mare d’attendre. Je peux percevoir l’atmosphère plus tranquillement, à mon rythme. La pauvreté est vraiment flagrante et je me sens comme une anomalie avec mon visage, mon appareil photo à la main… Pourtant, je suis ravi d’avoir trouvé un tel endroit.
Je décide de rentrer à l’hôtel à pied alors que j’ai un plan très approximatif. Sans trop me perdre mais sans trouver le chemin le plus rapide, je parviens tout de même à parcourir la distance qui est importante. L’hôtel est loin.
A mesure que je marche, l’impression d’un pays dont l’économie est basée sur le commerce se renforce si cela est encore possible. De la pagode à l’hôtel, j’ai le sentiment de ne voir que des magasins, toujours regroupés par types de produits. La fatigue me fait traîner des pieds sur la fin du parcours. Le cumul de la fatigue physique, du manque de sommeil et du décalage horaire se font cruellement sentir. Je parviens à l’hôtel épuisé et assoiffé!
Au comptoir pour récupérer ma clé de chambre, l’hôtesse me fait signe qu’on m’attend.
– On m’attend? Il est vrai que ce matin, en arrivant, une des premières choses que j’ai faite fut de contacter La Palanche, l’agent de voyage, pour la croisière, car je n’avais pas de nouvelle. On m’avait dit qu’un responsable sur Saigon me contacterait.
– Bonjour, je travaille pour la Palanche. Vous êtes Cédric Riveau?
– Oui, c’est bien moi.
– Je vous ai apporté la facture. Si vous voulez bien signer et me remettre l’argent.
Je sors mon enveloppe de devise américaine, compte les billets et lui donne 250$. Un circuit prit en charge à 100% par une agence est une chose que je fais peut-être pour la troisième fois de ma vie et encore. Les deux premières fois étaient justement au Vietnam, il y a 5 ans. L’une ne concernait qu’une journée et l’autre qu’une nuit. Là , sur trois jours, c’est une première. Je suis donc un peu nerveux. Mais les déplacements sur les routes dans cette partie de l’Asie sont plutôt difficiles. J’ai déjà fait le bus mais pas pour une telle distance. Et puis ça doit être l’âge…
Bref, je tente une nouveauté en me disant: on verra bien…
Je n’en peux plus… je monte dans ma chambre aussitôt, m’écroule sur le lit et m’endort aussitôt malgré le bruit de la rue (voir la vidéo plus haut ou celles de la journée à Hanoi), il est 19h!
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Ah quellle journée, une comme j’aimerais faire 😉 et cette fois ci j’ai enfin mon quota de photos, suis content que pour cette journée il y a pas mal de photos très intéressantes, celle de la petite vieille est superbe 🙂
Merci
Beaucoup de gens m’ont dit que HCM avait beaucoup changé depuis 1991, l’année où j’y suis allé alors que j’avais 10 ans à peine. Mais bizarrement, toutes les photos que tu montres sont exactement mes souvenirs ! Alors il y a sûrement le fait que mes parents m’aient emmené dans des endroits plus « vietnam » et moins us, plus le fait que tu n’as pas tout pris en photo, les nouveaux bà¢timents n’ayant pas beaucoup d’intérêt, en tout cas ça fait plaisir de voir que les choses sont restées presque intactes à beaucoup d’endroits. Tes photos m’ont fait remonter beaucoup de souvenirs de ces 2 mois que j’ai passé là -bas. Tu peux imaginer le nombre de lieux que j’ai pu visiter malgré l’à¢ge durant tout ce temps.
Pour la conduite en montagne, c’est vraiment à proscrire, les vietnamiens adorant dépasser quand il n’y a plus de visibilité, je sais pas pourquoi mais ils adorent ça ! Un coup de klaxon et pouf, ça dépasse. XD
J’y emmènerai sûrement ma moitié avec pour guide ma mère, véritable guide du routard vietnam edition à elle toute seule. Merci pour ce bel article !
Impressionnant cette circulation! Et plus impressionnant encore les personnes qui se hasardent à traverser. J’ai cru que l’homme et son chargement ne finirait pas à l’autre bout de la rue.
Très différent comme ambiance. Pas l’impression d’être sur le même continent … à part les fils électriques!! Et moi qui me plaignait de ceux de Tokyo. Là , ça dépasse tout ce que j’ai vu jusqu’à présent.
La photo de la vieille personne : je la trouve superbe aussi.
Merci à tous les 3! 😉
Je reste amoureux de Hanoi tout de même. Vous comprendrez plus tard à mon retour à HCM après le Mékong. J’ai bien aimé ce quartier chinois tout de même.
Mais sûr que c’est dépaysant Christelle. C’est pour cela que j’adore! 😀
Cool pour la séquence souvenir James. C’est décidément le thème de ce voyage! 😀
Oui Mo², plein de photos, c’est normal. Et c’est pas fini! 😉
J’ai eu plus de difficulté ici. Une culture qui m’échappe, que je sens passionnante mais que j’ai de la difficulté à appréhender.
Intéressant et très instructif en tous cas!!!
Bonjour,
Je regarde votre blog depuis longtemps (probablement arrivé ici par le blog de Lionel Dersot). Le voyage en France et la description de votre famille, agrémentée d’anciennes photos m’a fait réfléchir sur tous ces témoignages photographiques qui dorment dans les tiroirs de nos vieilles commodes. J’ai commencé à ressortir des vieilles diapo de 70 pour les scanner…
Les photos sont très belles et le récit envoutant: on se prend à s’imaginer à votre place en vous lisant: J’ai toujours voulu aller au Viet Nam… Un jour peut-être…
Amitiés
Bonjour Christian et merci.
Bonnes retrouvailles avec vos photos. Plein de choses vont vous revenir.
Je vois que nous avons un pays en commun (en parcourant votre site): le Japon! 😀
A bientôt.