Ils étaient là devant moi, devant nous, comme placés. L’impression qu’ils sortaient de l’affiche était grande puisque les personnages du spectacle étaient restitués à l’échelle 1.
J’ai bien hésité un instant… ai fait demi-tour… mon âme de photo-journaliste que je ne suis jamais devenu reprenant le dessus… puis j’ai sorti mon petit appareil… les fesses posées sur une rambarde qui m’invitait à m’asseoir, j’ai pris deux clichés.
C’était le milieu de l’après-midi du 13 octobre 2009.
Toujours là ou il faut quand il faut, joli coup d’oeil, nous montrant que même là bas tout n’est pas rose!
Heureux timing et excellent réflex en effet ! J’adore !
Pris sur le vif, très intéressant!
Ce n’est pas sans rappeler le travail de Thomas Struth des années 1995 : prises de vue dans des salles de musée par exemple, où les attitudes, les couleurs des spectateurs photographiés rappellent celles des sujets peints ou sculptés dans les oeuvres devant lesquelles ils stationnent.
Sauf que là, c’est moins reluisant. Il y aurait de quoi faire sur le sujet en France, dans les quartiers nord de Paris en particulier, où les mendiants peuplent les rues, nuit et jour, chaque jour de plus en plus nombreux.
Une grande photo, encore !
Marchi bicou pour vos commentaires! 😀
Oh oui la pauvreté existe bel et bien ici… 🙁
Moi je me souviens de clochards en costards – serviettes cuir, dormant aux pieds de la gare de shinjuku en septembre…le choc!