Le marathon culinaire des vacances de Noël se termine par un troisième repas accompagné de cadeaux. C’est ça les familles recomposées, ça permet de manger plus! Presque 5 générations se côtoient à ce déjeuner et cela met de l’ambiance. Des remarques parfois déplacées de la grande génération aux cris et courses de la petite, on ne s’ennuie pas un instant. Les repas de famille ont quelque chose d’unique qui peuvent tout aussi bien exaspérer, fatiguer que réjouir ou amuser. Il suffit d’y ajouter une célébration plus unique pour que les membres s’excitent plus encore qu’ils ne le feraient déjà.
Une personne part dans ses considérations et les lance sur la table en attendant une réaction. Une autre ouvre la bouche pour dire quelque chose, coupée par une autre. Deux se chuchotent à l’oreille un commentaire croustillant. Au milieu, une personne plus calme mange en silence. Un rire éclate.
Même si je suis très heureux de retrouver tout le monde, cela reste un moment dont j’ai perdu l’habitude et j’ai besoin de faire des pauses de temps en temps. Le comble de l’excitation vient au moment de la séquence « Japon » entre l’atelier origami et celui « expériences culinaires ». J’aime bien ramener des choses à goûter qui brisent les images d’Épinal des sushi ou sashimi avec des bonbons typiques aux goûts étranges. Les cris redoublent, les voix se font plus fortes au fur et à mesure que les personnes essaient du bout des lèvres ces mets mous, colorés voire déconcertants.
Les sous-ventrières explosent.