Ça faisait longtemps que je n’y étais pas allé. Plusieurs années. C’était l’occasion. Noriko avait un rendez-vous du côté de Kawasaki et je me disais qu’on pouvait très bien se retrouver de ce côté de la mégalopole où je ne viens jamais. Yokohama, une ville que je connais à peine. Son port a beau fêter ses 150 ans, cela ne m’a pas poussé à y aller davantage. Et c’est bien dommage car j’ai raté La Machine de François Delaroziere.
À 13h donc, nous étions devant la porte Choyo à l’est de la ville, une des plus proches de la station Motomachi-Chukagai. Il y en a dix au total et sont gardiennes des couleurs (ça saute aux yeux!) et de l’orientation selon les Yin et le Yang. On se balade là-bas comme dans un centre commercial ou un parc d’attraction. D’une boutique à l’autre, on s’amuse avec des tenues de Bruce Lee pour les enfants, des antiquaires, des épiceries, des pâtisseries et autres. Entre temps, on se repose dans un restaurant pour déjeuner ou dîner. L’endroit compte plus de 500 boutiques/restaurants… ça rend le choix du restaurant difficile d’ailleurs quand on n’a pas pris le temps de chercher les bonnes adresses. D’ailleurs, nous tombons sur une adresse très moyenne.
Il y a aussi deux temples: Kantei-byo et Ma Zhu Miao dédié à la gardienne de la mer et que je reconnais sans difficulté après mon voyage à Hong Kong.
Quand on est allé en Chine plusieurs fois, l’endroit a un côté toc même s’il est sympa. Le côté Disneyland est très fort tellement le lieu est propre et touristique. Certes, il y a bien une histoire qui a commencé quand le port de Yokohama s’est ouvert au commerce extérieur en 1859. Les Chinois, forcés de vivre dans une zone (sic) bien délimitée y installèrent commerces, écoles et autre. Aujourd’hui, il ne reste quasiment plus de Chinois même si on y croise quelques gueules.
Une fois de temps en temps, cela a un petit charme kitsch qui vaut bien le détour, surtout si je peux y faire quelques portraits.
Voici quelques photos de la journée. Cliquez sur la droite de la photo pour passer à la suivante.
Les temples sont beaux mais paraissent presque neufs…A quoi correspondent les rubans rouges de l’image 23?
Les rubans sont des ‘許願帯’(ねがいおび), qui servent à faire un voeu auprès des dieux.(ici, Mazu, une déesse chinoise des mers?)
Les fidèles inscrivent leur nom, leur voeu ou leur prière sur le ruban et l’attachent à un portique se trouvant prés du sanctuaire.
Dans les temples shintô japonais, on fait la même chose sur un éma(絵馬), une plaque en bois ornée d’une image de cheval….je pense….
Merci madame Têtue!
Oui, c’est l’équivalent de nos « plaques votives », c’est bien cela.
[lol il s’agit du 777e commentaire… on fera un jeu pour le 1000e! 😉 ]
J’adore la photo du dragon en contre jour 😀