Taïwan – Taipei – Jour 1

25 décembre 2010
Départ de Narita à 14h pour un vol de presque 4 heures.

La météo est plutôt catastrophique. Certes, il fait moins froid qu’à Tokyo mais nous laissons le grand soleil pour une pluie assez forte qui tambourine sur la fenêtre de la chambre de l’hôtel. Le beau fixe sur la région du Kanto nous fournit une vue sur Tokyo et le Mont Fuji comme je n’en ai jamais vu. Les bâtiments de la mégalopole et la fameuse montagne se distinguent dans leur moindre détail. Je réveille les vieilles derrière moi pour qu’elles admirent la chose. Un groupe entier de vieux se lève. Damned, elles n’étaient pas seules ! Le commandant de bord a dû le sentir ce coup-là…
Le Mont Fuji depuis l'avion
L’arrivée à l’aéroport de Taipei me donne le sourire, celui de retourner à l’étranger, ce que je n’ai pas fait depuis trois ans… Trois ans ! Je suis bien allé en France entre temps mais c’est tout sauf « l’étranger » pour moi…
Je retrouve un pays sinophone où les gens parlent dans tous les sens et avec un volume sonore différent. Un bus nous attend à l’arrivée et nous mettons une heure pour atteindre le centre et notre hôtel. La valise à peine posée, il me démange de ressortir pour commencer à découvrir Taipei malgré la pluie. Je me suis équipé à Narita connaissant la météo qui nous attendait, j’ai acheté un parapluie de poche. Pas loin de l’hôtel, dans le guide de Noriko, un quartier riche en restaurants et magasins nous semble proche.
Comme de bien entendu, on se fait systématiquement avoir avec les distances dans une ville qu’on ne connaît pas. Ce qui apparaît être 400 mètres sur le plan, nous fait douter plus d’une fois avec la rue que nous recherchons. Plus d’une fois, je demande le chemin, les gens nous répétant la même chose « Continuez vers le sud. » Nous découvrons donc la ville de nuit et plus particulièrement, le quartier de Zhongshan à force de « continuer vers le sud ».
Un carrefour dans Taipei
Taipei est animée. Alors que les magasins commencent à fermer – il est 19h30 – des étalages s’installent petit à petit, juste devant ceux qui ferment. Des roulottes-gargottes arrivent aussi et se mettent au début des petites rues, sur un axe plus grand. Je retrouve l’ambiance des villes asiatiques, que ce soit en Chine, au Vietnam ou au Cambodge. Mais il n’y a pas d’erreur, je suis bien en Chine, au risque de vexer les Taïwanais. Qui plus est, nous en discutons avec Noriko, le dépaysement – surtout pour elle – est finalement peu marqué car partout où nous allons, nous entendons du japonais : dans la rue, les touristes sont nombreux, dans l’hôtel (je me demande encore s’il y a d’autres nationalités dans cet hôtel) et dans le restaurant que nous finissons par trouver 1 heure après ! 1 heure ! Pour 400 mètres ?! J’ai beau m’arrêter partout pour prendre des photos, regarder les locaux, leur faire des signes de la main ou de l’appareil pour leur demander leur permission de les prendre en photo, 1 heure me paraît encore incroyable. Je dois me résoudre au fait que je ne sais pas lire une carte… ou en tout cas, que je ne sais pas calculer. Toujours est-il que dans le restaurant, on n’est pas entrés que les gens nous saluent en japonais. Bon…
Ce restaurant de cuisine vapeur qui figure dans le guide Noriko explique que c’est une adresse prisée des touristes nippons ? Car, par la suite, nous allons déguster un dessert bien local dans une boutique authentique qui ouvre jusqu’à 3 heures du matin et là, rien ne passe : ni anglais, ni japonais. Cela nous donne le sourire avec le serveur qui nous parle en taïwanais comme si nous comprenions. Nous voilà plongés dans le décor et cette soupe de haricots rouges sucrés. Ultra kitsch, cette boutique aux vertus médicinales nous excite le regard et nous nous lançons des « Et regarde ça ! » Le menu sous la plaque de verre de la table nous fait aussi choisir deux thés – un au miel (qui semble être la spécialité de la maison) et l’autre à l’hibiscus. Même s’ils sont froids, on était persuadés que ça serait chaud, ils nous régalent avec leur saveur respective.
Nous passons aussi dans un supermarché – visite incontournable de tout voyage digne de ce nom ! – pour trouver des choses intéressantes et des produits amusants. Là encore, beaucoup de produits nippons mais surtout les fameux gâteaux à l’ananas que j’adore.

Le choc de cette arrivée – et qui va rester pendant tout le voyage – se trouve dans les toilettes. À Taiwan, on ne met pas le papier toilette utilisé – vous voyez ce que je veux dire ?… utilisé ! – dans la fosse des toilettes. On le met dans la corbeille à côté. C’est une première pour moi et j’avoue ne pas m’y faire car je trouve cela très peu (sic) hygiénique… la raison ? Les chasses d’eau seraient peu puissantes… Euh d’après ce que j’ai vu, elles ne sont pas différentes qu’ailleurs… la tradition ?


8 comments

  1. Thank you for the card from Thaipei.

    I was surprised at the picture of Mt.Fuji. Nice View.

    Bonne annee !

  2. Ahhh un nouveau reportage! j’adore, de bien jolie photos!
    Ils fêtent la noël?
    Et pour les Toilettes, la Grèce fais comme cela aussi, explications tuyau plus petit et difficultés de traiter les eaux aussi ne pas oublier que c’est une île et aussi la rareté de l’eau!!

    J’attend la suite!
    Pas de pano?

  3. Avant Taïwan, le Japon! Cette sublimissime vue du Mont Fuji est impressionnante, je suis sûre que Hokusaï aurait adoré voir ça.
    Avez-vous mangé des ravioli dans votre restaurant, on voit les cuisiniers faire des pâtes et les paniers à vapeur derrière…?
    Il faisait froid en partant mais à Taïwan quelle température? On ne nous dit pas tout… 😉

  4. どういたしましてワタ。;)

    @Mo²
    Bah on fête Noël un peu partout maintenant non ? Mais ici comme à Taipei c’est la fête commerciale.
    Je ne me souviens pas pour la Grèce… j’y suis allé 2 fois pourtant mais c’était il y a looooooongtemps ! :mrgreen:
    Des panos ? Attends un peu M. Impatient. 😉

    @Brigitte
    Oui oui, c’était bien des raviolis vapeur qu’on adore. A Taïwan quand on est arrivés, il faisait environ 8°C si je me souviens bien. 🙂

  5. Magnifique le mont Fuji !
    Quant à Taiwan, j’ai hâte de voir la suite ! 🙂

    Pour les toilettes, c’est un standard dans beaucoup de pays d’Amérique Latine, l’explication qu’on m’a donnée était la même: chasse d’eau trop peu puissante, risque que les tuyaux se bouchent.

  6. Ah honte à moi qui fut absent un bon moment… tout ça pour découvrir un début de reportage sur une ville où je connais quelques personnes mais de laquelle j’ignore tout…
    Gil en retard de quelques mois :-s

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.