« Rater une photo à cause d’une exposition qui dérape, c’est facile. On fait le point sur un bâtiment avec une mesure d’exposition calée en « spot » et paf, le ciel autour est blanc immonde. L’image aurait pu être superbe, elle est ratée.
Les masques de fusion dans Photoshop sont un outil très précieux pour rattraper ces erreurs, car on les applique au pinceau. On pourra donc jouer sur des endroits très précis d’une photo. Les outils de réglage des zones claires / zones sombres dans les logiciels ne sont pas aussi précis et influent sur l’ensemble de la photo. Ils sont tout à fait indiqués lorsque la photo est déjà bonne et qu’on a juste besoin de l’équilibrer, de la dynamiser. Mais si les dégâts sont plus conséquents, leur modification de l’ensemble de l’image sera nuisible, car elle perturbera des éléments bien exposés.
Avec de la patience et de la précision, les masques de fusion de Photoshop pourront rectifier le tir. Mais attention, pour que cela fonctionne il faut qu’il y ait de l’information dans les zones surexposées ou sous-exposées. Les zones « cramées », sans informations, sont irrécupérables.
Encore un conseil, l’utilisation des masques de fusion n’est qu’un des outils permettant d’arriver à un résultat correct. Leur intérêt est la grande finesse avec laquelle ils permettent de travailler, et l’extrême précision des modifications que l’on apportera.
Nous allons travailler à partir d’une image en apparence simple à traiter. Un temple, et un ciel tout blanc. Alors que le jour de la photo il était joli, bleu et rempli de petits nuages blancs très fins. »
Tutoriel : utiliser les masques de fusion de Photoshop sur focus-numerique