Setouchi triennale 2016 – Ogijima & Megijima

Après Shodoshima, Teshima, Inujima et Naoshima, voici Ogijima et Megijima.

Déjà après Inujima, l’idée que chaque île a une ambiance différente, une particularité indescriptible se faisait ressentir. C’est encore plus vrai avec Ogijima et Megijima et leurs petites « rues » qui se faufilent entre les maisons.

Nous avons choisi de commencer par la plus éloignée de Takamatsu (notre point de départ) : Ogijima puis de visiter Megijima sur le retour.

À Ogijima, c’est Jaume Plensa qui nous accueille avec Ogima’s soul. Cet artiste catalan a une œuvre dans le même style à Toranomon hills à Tokyo avec son personnage assis. À Ogijima, le toit du centre d’informations formé de mots concernant la nature projette un texte qui vit au mouvement du soleil, de l’eau qui l’entoure ou des gens qui passent dessous.
Les œuvres/installations qui m’ont marqué étaient :
Le très mignon Walking ark de Keisuke Yamaguchi qui ressemble à un extraterrestre de série Z ou un de Valérian ;
Les décorations colorées de Rikuji Makabe ;
La maison de urushi avec ses murs de laque décorés par un laqueur du coin ;
La superbe installation émouvante de Mayumi Kuri avec ses Memory bottle, une idée comme je pourrais le faire avec plein de vieux objets (des gens du coin) chargé de mémoire, un peu comme dans « mon » musée : mes toilettes ;
La plante grimpante aérienne (et marine – Sea vine) de porcelaine de Haruki Takahashi, très impressionnante et devant laquelle on retient son souffle de peur de faire vibrer les fils de nylon qui la soutiennent.

Sur Megijima, nous avons commencé par la grotte des ogres dans laquelle s’est amusé Chaos*Lounge. Nous y avons accéder grâce à un vieux bus qui séjourné en Thaïlande. Le vieux bahut rouillé de partout, sans air conditionné, conduit par un jeune chauffeur, qui frôle les haies et qui pourtant tourne comme une horloge. J’ai adoré !
Les œuvres/installations qui m’ont marqué étaient :
L’equipoise de Harumi Yukutake avec ses petits miroirs du sol au plafond qui illuminent la pièce ;
Mecon de Shinro Ohtake. Du Ohtake comme j’adore avec ses collages, ses couleurs fluo, ses tags déstructurés. Trop fort ! Nous y sommes restés un moment pour en profiter et faire des photographies comme vous pouvez le voir ci-dessous… ha ha !

Enjoy!
Photographies prises avec le Sony RX100IV ou l’iPhone 6.

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