Avril avril… forcément, cerisiers ! mais pas tant que ça même si j’ai passé des heures dessous…
Pour cela, je me rends toujours sur les bords de la rivière Kanda. Le dimanche où j’y suis allé, il pleuvait un peu mais cela n’empêchait pas les gens de faire un pique-nique. J’y suis aussi retourné sur la fin des cerisiers, quand les pétales volent dans tous les sens pour voir la rivière revêtir un manteau rose ou encore dans le parc Toyama ou les allées prennent aussi des tons roses pâles.
Le père et son fils en kimono se rendaient au théâtre national derrière lequel nous nous trouvions. Ils allaient voir un spectacle de kabuki si je me souviens bien. Hideki et Fukutaro ont accepté avec plaisir et je les ai trouvés bien assortis tous les deux dans leur tenue traditionnelle.
Le capharnaüm de traits et de couches est une œvre de Seiko Yamamoto qui découpe des plans d’appartement d’agences immobilières après les avoir placés sur une surface en plastique pour créer ces oeuvres étonnantes. Avec des jeux de miroir, on avait l’impression que cette matrice était infinie.
La femme en kimono vert attendait son mari et le cherchait à travers la vitre de l’immeuble. Je suis allé la voir pour lui demander de poser une nouvelle fois pour moi mais j’ai finalement choisi cette photographie car la composition des autres n’était pas réussi. J’ai retravaillé la photographie en la surexposant puis en poussant assez haut la saturation pour arriver à ce côté délavé.
Les gens devant les murs de photographies se trouvaient à l’exposition Ryan McGinsley lors du vernissage à la galerie de Tokyo Opera city. Chouette installation même si je ne suis pas fan du travail de cet artiste. Quelques photographies plus tard, vous trouverez l’exposition Louis Vuitton qui – même si je très loin de cautionner la marque – m’a scotché. Son histoire est incroyable et étaient exposés des pièces uniques, des commandes de gens riches ou connus dans des décors fantastiques ! Le cliché de Gandhi est de Cartier-Bresson et était présenté lors de l’exposition Magnum First à Daikanyama. Une série très émouvante.
Sinon, il y a cette mamie assise sur un rebord qui attendait je ne sais quoi. Elle n’a pas bougé d’un iota quand j’ai sorti mon appareil et que je l’ai pointé vers elle. J’étais ravi. Je lui ai quand même fait un grand sourire en guise de remerciement en partant, sourire qu’elle m’a d’ailleurs rendu même si elle n’en donne pas l’impression sur la photographie. ha ha !
Photos prises avec le RX100IV ou l’iPhone 6
Je ne m’en lasse pas 🙂