Mars = printemps… sympathique moment où on se dit que ça commencera à se réchauffer un peu bientôt que cela fait du bien ! Quelques fleurs donc, un peu, pour marquer le coup ! Le déluge aura lieu en avril !
Un peu avant de voir l’excellent Loving au cinéma, j’étais en avance pour ma séance et suis passé devant un endroit que je connais très bien mais dans lequel je ne m’étais jamais arrêté pour y faire des photographies. En passant, un peu comme ça… De vieilles affiches déchirées, ce n’est pourtant pas pour me déplaire ! Surtout à Tokyo, une chose rare. Dans ce petit Yurakucho concourse parallèle à l’avenue Harumi sur quelques mètres, on y trouve des bistros japonais sans âge et en face, sur un mur qui a vu défiler des centaines de milliers de personnes, ces bouts de pancartes décolorés dont une du Dictateur de Chaplin.
On rigole un peu avec la sixième photographie qui montre le grand n’importe quoi des annonces écrites en langue étrangère… il y en a partout ici, principalement dans les magasins. Quand il s’agit d’annonce publique, ils ne sont même pas capables de trouver un relecteur… aux alentours de Shinjuku donc, you may smoke but not smorke!
Sinon, les yeux, c’est fascinant ! Comme une planète qu’on regarde sur le site de la Nasa, avec une macrophotographie d’un œil, je m’imagine survoler un monde inconnu autour duquel des circonvolutions fibreuses jouent à créer des formes improbables. D’autres mondes en quelque sorte. Toutes les images ont été prises avec l’iPhone 6 et une petite loupe montée sur l’objectif. J’ai fait pleurer mes modèles qui devaient garder les yeux ouverts sous une grande luminosité. Ce qui m’étonne aussi beaucoup, c’est que de si près, il est impossible de reconnaître une prunelle féminine d’une masculine.
Juste avant les portraits de 卒業式 (ou cérémonie de fin d’études à l’université), la scène de la pièce de Pina Bausch : Nelken ou Carnation. Des centaines de (faux) œillets au milieu desquels les danseurs ont exécuté la pièce… impressionnant !
À l’université Gakushuin donc, je m’en suis donné à cœur-joie avec tous ces heureux détenteurs de leur diplôme. Des sourires très communicatifs.
Enfin, la visite du fameux bateau Tara avec Romain Troublé. L’équipage était au Japon pour quelques mois avec un passage à Tokyo. J’attendais ce moment depuis plus d’un an, depuis que j’avais vu le nouveau programme sur le Pacifique. C’était passionnant ! Non seulement la philosophie qui entoure le projet est louable mais la volonté de l’équipe et sa gentillesse font chaud au cœur. J’ai retrouvé mes instincts de marins sur le ponton et dans le bateau !
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