Troisième et dernier volet de ma série de portraits à Cuba.
Après les Cubains et leurs façades, après les habitants au naturel, voici les portraits posés, les gens me regardant droit dans l’objectif ou sachant que je faisais leur portrait.
Il y eut ce premier portrait sur un fond parfait ; ce couple qui posait pour tout le monde sur la plaza de Armas ; cette adorable gardienne d’école ; ce couple de mariés du jour sur le Malecón ; ces mamies sur leur portail (deux photos) ; ce jeune papy (aux lunettes) sur son toit qui nous a invité à le rejoindre alors que nous étions dans la rue ; cette mamie et son balais qui semblait m’attendre ; ce pâtissier (?) qui a acquiescé sans un mot ; ce papy au maillot rose et à la barbe magnifique ; cette mamie derrière sa grille toute timide ; ce papy aux chaussures qui ont bien vécu ; cet autre papy derrière la grille de son portail ; cet homme qui a refusé dès qu’il m’a vu et auprès de qui je me suis excusé ; ce conducteur de vieille voiture ; cet homme qui s’est arrêté avant d’entrer chez lui ; cette vendeuse de pâtisseries au sourire ravageur ; cette petite fille et sa sœur ; l’artiste Salvadore ; le papy de 70 ans du vélo-taxi qui a sué comme un bœuf pour nous emmener à la plaza de la Revolución ; ce papy au chapeau et cette mamie au parapluie (deux photos) dans le quartier de Vedado qui m’ont lancé un « Bien sûr que oui » pour les prendre en photo ; ce petit garçon qui ne cessait de bouger sur sa grille se demandant ce que je lui voulais ; cet homme (?) qui s’est collé à cette jeune fille à la sucette alors qu’il ne la connaissait pas ; ce coiffeur qui m’a lancé un grand sourire après ; cet adorable papy à la casquette ; cet enfant dans les bras de sa mère à la pasteleria francesa ; ce couple temporaire devant un rideau de fer ; cet enfant intimidé qui jouait sur le Prado ; ce chauffeur de taxi qui nous a emmené à Viñales (200 kms) ; notre hôte de la villa Los Angeles ; cette jeune fille toute timide qui n’osait bouger ; ce maçon qui n’a pas hésité à s’arrêter pour la photographie ; toutes ces filles qui se sont réunies à l’appel de leur mère ; ce voisin d’en face de la villa Los Angeles ; cet enfant qui jouait au football avec ses copains ; ce cavalier sorti tout droit d’un film ; ce vendeur d’oignons trop habitué à poser ; ce propriétaire d’une ferme de cigares ; ce jeune homme très ambigu ; ce fermier et ses vaches qui prenait son temps pour rentrer chez lui ; ce couple très gai qui nous a invité chez eux alors que je prenais sa maison de nuit ; ce jeune couple très tendance où la jeune femme a invité son petit ami à accepter ; cette famille en appel vidéo mais avec l’ainée qui guettait le moment où je prendrais la photographie et pour terminer, cet intrus, un Mexicain dans l’aéroport de Mexico, un peu surpris que je souhaite faire son portrait.
Superbes portraits
Mais c’est le Leader maximo en 37!!!
Superbes comme toujours mon grand. 🙂
Salut m’sieur ! Et merci !
Entre Castro, Guevara et Cienfuegos, on mange de leurs portraits absolument partout ! 😉
C’est drôle car revenant de Cuba, je m’aperçois que tu as rencontré cet homme âgé producteur de café (photo 39) j’ai même une photo de lui avec les filles et… avec moi 🙂
J’ai adoré cet endroit et ce vieux monsieur si souriant.
Je n’ai pas autant de portraits que toi car j’ai bcp hésité à prendre en photo certaines personnes que je trouvais belles mais qui semblaient ou réfractaires à se laisser prendre ou à l’inverse, une fois la photo prise, à me demander de leur donner 2 ou 3 CUC ! A la fin ça devenait un peu cher et puis à la Havane particulièrement c’est devenu un peu un marché. Oh, je ne peux pas leur en vouloir, il y a encore une sacré pauvreté là-bas mais la communication est faussée une fois de plus à cause de l’argent. C’est le jeu du tourisme et un peu le serpent qui se mord la queue. Faut il entretenir ce »jeu », nous touristes, je m’y perds un peu…
Je sens une certaine déception dans ta visite de l’île. Dommage.
Payer mes modèles ? Jamais de la vie ! Je n’entretiens jamais ce jeu. Il me demande de l’argent ? je me tire ! Ils ne sont pas contents ? ben c’est pas bien grave. Le marché ne date certainement pas de l’ouverture pour moi.
Je fais des portraits un peu partout où je vais. Tu verras qu’à New York, j’en ai fait plein aussi. Je demande toujours aux personnes et si c’est non, je passe mon chemin.
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