Le mois de juin 2017 à Tokyo, c’était :
– l’exposition Mucha au National art center. Une immense baffe visuelle avec l’Épopée slave exposée pour la première en dehors de la République tchèque. Une fracture des cervicales dès l’entrée avec une des 20 toiles de plus de 6 mètres de haut sur 8 mètres de large… à l’intérieur, des toiles encore plus grandes. Délire ! Pour une fois, je n’ai pas souffert du monde (parce qu’il y avait un monde de malade !) car les œuvres sont tellement grandes que personne ne vous gène… deux clichés dont le panorama vous donnent une idée de la foule et de la forêt de téléphones portables dans l’unique salle où on pouvait faire des photographies.
– Le comité Colbert avec Rêver 2074 dans le musée de l’université des Beaux arts, exposition et concours de jeunes artistes dont les trois gagnants participeront à la FIAC à Paris.
– Isabelle Huppert à l’Institut qui pose avec Korei Eda.
– Une nouvelle exposition de Keiichi Tanaami dans la galerie Nanzuka qui s’occupe de son travail.
– Une promenade dans la rue la plus Showa de Ginza – Namiki dori – avec toute une série d’immeubles construits après la guerre et pendant la bulle économique dont le style se reconnaît facilement.
– La visite du nouveau temple du Luxe – Ginza 6 – avec des œuvres d’artistes contemporains comme Yayoi Kusama et Kohei Nawa mais surtout la plus belle libraire de beaux livres du Japon à l’heure actuelle : le Tsutaya books du 6e étage. Je suis tombé à la renverse ! Il FAUT y faire un tour pendant deux ou trois heures quand on est à Tokyo. Ex-cep-tion-nel ! Il y a aussi le jardin-terrasse pour se prélasser et admirer les toits du quartier.
– La fête de la musique à l’Institut avec le très bon concert de Daze et l’autre plus convenu de Vianney.
Isabelle Huppert va-t’elle tourner avec Kore-Heda?
Le travail de Keiichi Tanaami me fait penser aux mouvement de la Figuration narrative et à Erro, notamment!