Comme chaque année, je me rends au festival Tori no ichi à Shinjuku, au sanctuaire Hanazono pour retrouver cette ambiance si particulière, cette faune si typique du quartier.
(photographies précédentes par exemple en 2014, en 2015 ou encore en 2013)
J’ai manqué un peu de temps cette année car il n’y avait que deux moments alors qu’il peut y en avoir jusqu’à trois. Cela dépend du calendrier et donc de la « répartition » du mois de novembre car les jours consacrés au coq (tori) se déroulent tous les 12 jours. Il n’y a donc qu’une trentaine de clichés.
Cela ne m’a pas empêché de faire toute une série de portraits car l’endroit y est donc particulièrement propice. Le portrait de face de la photographie n° 26 est bien celle d’un yakuza, un vrai ! La photographie qui précède le montre de dos en train d’applaudir et je vous invite à bien observer le cinquième doigt de sa main droite… sa gueule, ses lunettes, sa tenue, sa prestance m’ont poussé à lui demander son portrait, quite à me faire envoyer balader comme cela m’est déjà arrivé avec ce genre de personnage. Avec tous ses compères, ils ont bien rigolé et il m’a donné son accord d’un coup de menton vers le ciel.
kuma te correspond à ce que l’on achète justement pendant cette fête et qu’on accroche au travail car il s’agit justement d’un talisman (plus ou moins imposant car pour les plus gros, le terme de totem conviendrait mieux) qui sert à apporter de la prospérité à l’entreprise. Comme vous pouvez le voir sur les photographies 19, 20 et 21, le kuma te présenté, décroché puis personnalisé est absolument énorme et coûte plusieurs dizaines de milliers de yens.
clichés pris avec le D800. Contrastes et saturation poussés par la suite avec Photophop.
Les décorations sont superbes et le yakuza a la gueule de l’emploi!
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